L’Espagnole María Branyas, reconnue comme la doyenne de l’humanité, est décédée à l’âge de 117 ans dans une maison de retraite en Catalogne, où elle vivait depuis plus de vingt ans. Son décès, survenu dans son sommeil, a été annoncé par sa famille avec des mots pleins de tendresse et de respect. María, connue pour sa sagesse et son humour, avait souvent évoqué sa longue vie comme un « voyage » qu’elle était prête à terminer en paix.

Née en 1907 à San Francisco, María a survécu à des événements marquants tels que la grippe espagnole, les deux guerres mondiales, la guerre civile espagnole, et même au Covid-19, qu’elle avait contracté en 2020 à l’âge de 113 ans. Elle a succédé à la Française Lucile Randon, devenant la personne la plus âgée du monde en janvier 2023.

Le parcours de María, riche en souvenirs, a fasciné les chercheurs en gérontologie. Son ADN a même fait l’objet d’études pour tenter de comprendre les secrets de sa longévité. Malgré son âge avancé, elle restait mentalement lucide, se souvenant avec une grande précision de son enfance.

María Branyas laisse derrière elle une grande famille, comprenant trois enfants, 11 petits-enfants, et plusieurs arrière-petits-enfants. Sa philosophie de vie, marquée par la résilience et l’acceptation de la mort, restera gravée dans les mémoires de tous ceux qui l’ont connue.

La Japonaise Tomiko Itooka, âgée de 116 ans, devient désormais la personne la plus âgée encore en vie.